
La shrinkflation c’est moins de produit pour le même prix !
Pour faire face à la hausse des prix des matières premières, les industriels ont parfois recours à des augmentations. En ces temps d’inflation, le consommateur peut s’y attendre. Pour l’ONG Foodwatch, c’est plus problématique lorsque cette hausse se cache derrière une réduction de la quantité de produit.
Une pratique trompeuse pour les clients.
Des produits que vous connaissez bien, dont les quantités sont discrètement diminuées, mais dont le prix lui, ne baisse pas. Ce phénomène a un nom : la “shrinkflation”, contraction du verbe anglais shrink, (réduire) et d’inflation.
Si le procédé n’est pas illégal, il n’est en revanche pas très loyal vis-à-vis des consommateurs, qui peuvent éprouver la désagréable sensation de s’être fait berner
La méthode est déjà largement appliquée localement
Il suffit de prendre pour exemple les bouteilles de coca qui sont passées discrètement de 600 à 500 ml mais dont le prix n’a pas changé, ou encore du contenu des yaourts qui a également baissé mais qui sont toujours affichés au même prix (souvent même plus chers)
Plus généralement des bouteilles de jus de fruit qui ne contiennent que 900 ml de liquide, des portions de fromage qui ne pèse plus que 18 grammes au lieu de 20 ou encore des boîtes de 24 chocolats, là où vous aviez l’habitude d’en trouver 30…
Manque de transparence
La diminution de la quantité vendue remonte parfois à fin 2019, mais face à la hausse des prix liés à l’inflation, la crainte de voir cette pratique se généraliser augmente aussi
L’ONG cite Lindt, qui diminue le nombre de Pyrénéens dans les boîtes de chocolats ou encore Danone, qui en faisant passer la taille des bouteilles de Salvetat de 1,25 à 1,15 L fait au passage augmenter le prix au litre, le pot de margarine St Hubert Omega 3 également cité a perdu 4 % de son poids, passant de 240 à 230 grammes, mais dont le prix au kilo a augmenté de 18 % depuis trois ans et son prix à l’unité de 13 % ou encore certains sirops tesseire….”

Les industriels qui ont recours à une baisse des quantités pour faire des économies sont nombreux et justifient la pratique par la flambée du prix des matières première. Mais c’est précisément le manque de transparence vis-à-vis du consommateur que dénonce Foodwatch, qui a lancé une pétition pour exiger une communication claire de la part des marques. Pour la signer c’est par ICI