Vers la fin de l’obligation vaccinale ?

La commission permanente du Congrès est réunie ce jeudi matin pour examiner une proposition de délibération portée par des élus du Rassemblement, les partis indépendantistes et l’Eveil océanien, concernant la remise en cause de l’obligation vaccinale

Un calendrier pour la reprise d’une vie normale

Les Républicains Calédoniens, présidé par Sonia BACKES, considèrent qu’un allègement des différentes restrictions est aujourd’hui possible.
La gestion de la crise sanitaire impose une adaptation régulière face à l’évolution de la pandémie, à la fois dans le renforcement des mesures quand cela se justifie mais également à la baisse quand une amélioration de la situation est constatée. 

Une sortie de crise qui pourrait se faire en deux temps. A partir du 28 février, suspension d’un certain nombre de contraintes comme : le port du masque à l’extérieur, la suspension les jauges dans les établissements avec ou sans Pass sanitaire…
Une seconde phase pourrait intervenir le 15 mars, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, avec la suspension du Pass sanitaire. 

Une décision digne d’une république bananière Pour Calédonie Ensemble

Le parti demande au président du Congrès, du gouvernement et au Haut commissaire de ne pas laisser des apprentis sorciers prendre une telle décision digne d’une République bananière sans qu’un minimum de démocratie ne soit respecté.

La démocratie doit s’exercer sur la question de l’obligation vaccinale comme sur les autres. Mais elle doit se faire en plein jour. Pas dans le dos des calédoniens.
L’obligation vaccinale a été confirmée par le congrès de la NC en séance publique par 30 voix sur 52 le 21 décembre dernier.
Si certains manipulés par les antivax ou ayant le regard tourné vers les élections législatives à venir veulent la supprimer ils en ont tout à fait le droit. Mais en toute transparence à l’occasion d’une séance publique où tous les élus peuvent siéger et après consultation des autorités médicales, scientifiques et administratives de façon à ce que le débat soit éclairé.
Or aucune autorité n’a été consultée et la suppression est prévue en séance de la commission permanente ( 11 élus ).

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