
Il encourt 10 ans de prison pour violences conjugales
Suite aux violences conjugales commises avec usage d’une arme dans l’enceinte de l’école de Bayes à Poindimié le 14 avril 2021, l’auteur présumé des faits, âgé de 31 ans a été placé en garde à vue dimanche, après avoir été conduit à la gendarmerie par des membres de sa famille.
Sur les faits
Il ressort de la procédure que le mercredi 14 avril vers 10 h00, suite à un différend avec sa concubine, l’auteur présumé des faits s’emparait d’un fusil de calibre 300 et poursuivait sa concubine qui venait de se réfugier dans l’école de Bayes.
Apercevant sa compagne dans la cour de l’école qui refusait de revenir vers lui , il tirait un coup de feu en direction du bâtiment de la cantine, occasionnant un impact sur la façade. Après avoir pénétré dans la cour de l’école, il parvenait à rejoindre la victime et lui portait alors plusieurs coups.
Présents sur les lieux, le directeur de l’école , une enseignante et les frères du mis en cause tentaient de le raisonner mais celui-ci réagissait en les menaçant à l’aide de son arme, pointée en leur direction.
Après avoir donné un coup à sa compagne, il la contraignait à monter dans le véhicule, avant de prendre la fuite.
Le véhicule conduit par le mis en cause finissait par être stoppé à quelques kilomètres, à l’entrée de la tribu de Paama, en raison d’une panne. Il finissait par tirer un coup de feu en direction du véhicule de ses deux frères qui l’avaient suivi pour tenter de le calmer, le coup venant toucher une roue de leur véhicule. Le mis en cause abandonnait son arme et fuyait à travers la mangrove, laissant la victime à la vue de l’arrivée des gendarmes .
L’homme sera jugé le 15 juin
Lors de sa garde à vue, le mis en cause reconnaissait les faits. Il soutenait avoir agi par colère à l’égard de sa compagne, en voulant l’intimider.
Examinée par un médecin-légiste, la victime présentait plusieurs lésions et hématomes justifiant une incapacité totale de travail de 3 jours .
Une expertise psychiatrique du prévenu a également été ordonnée .
Les chefs d’infractions visés sont lourds: violences volontaires, dégradation ou détérioration du bien d’autrui, arrestation, enlèvement séquestration de détention arbitraire. Le prévenu encourt la peine de 10 ans d’emprisonnement .