La généralisation du service national universel, adopté par la PS

Jeudi, l’assemblée de la province Sud a acté la mise en œuvre du Service national universel (SNU), calqué sur son équivalent dans l’Hexagone.

Ce dispositif veut permettre la rencontre des jeunes générations autour d’une mission commune. Il s’inscrit dans la continuité des parcours scolaires et favorise l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, en particulier ceux issus des milieux les plus défavorisés.
Le SNU s’avère également efficace pour lutter contre le décrochage scolaire et favorise la persévérance scolaire et l’insertion professionnelle des jeunes

Généralisation du dispositif

« L’idée est de tester la généralisation, indique la présidente de la province Sud, Sonia Backès. c’est-à-dire permettre à des jeunes de la côte Est, de la côte Ouest, du Nord ou du Sud, qui n’ont pas l’habitude de vivre ensemble, de se rencontrer durant 12 jours. Le but est qu’ils puissent se connaître durant un séjour de cohésion et partager un certain nombre de valeurs pour contribuer à la construction d’un destin commun que nous attendons tous. »

Premier séjour au mois d’octobre

Le premier séjour de cohésion devrait avoir lieu en octobre et devrait concerner entre 300 et 500 jeunes. La participation est sur la base du volontariat. L’ensemble du séjour est pris en charge par l’État.

Comment se déroule le service national universel ?

– Une phase préalable d’information et de préparation.
– Un séjour de cohésion de deux semaines en hébergement collectif structuré autour d’activités et de modules dispensés par des partenaires, à titre bénévole dans la mesure du possible.
– Une mission d’intérêt général dans un organisme d’accueil permettant d’accompagner les jeunes dans la construction de leur projet personnel et professionnel.
– Une phase d’engagement volontaire d’au moins trois mois, si possible dans le cadre d’une mission de service civique.