Droit à l’autodétermination, dans 5 à 10 ans, ou une ou deux générations ?

Après l’intervention de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer à l’ONU c’est le droit à l’autodétermination qui fait couler beaucoup d’encre

Vendredi à New-York, le ministre a été auditionné par le comité spécial chargé des questions de décolonisation.
Il a présenté l’historique de l’accord de Nouméa, le processus de discussion qu’il a engagé et les problématiques que rencontre le territoire.
Il a aussi rappelé les tentatives de l’Etat de « négocier » avec les indépendantistes et les non-indépendantistes un futur statut pour ce territoire et évoqué l’éventualité de « déclencher le droit à l’autodétermination à l’échelle d’une ou deux générations* ». 

Sauf que...

De son côté Rock Wamitan président du congrès et représentant du FLNKS qui évoquait il y a quelques jours l’avenir du territoire sur Polynésie la 1ère, envisageait un nouveau référendum d’ici 5 ou 10 ans…

Une fois encore les deux « partenaires » s’affrontent sur la notion du temps. Quelquefois ça va trop vite d’autres pas assez…

Pour rappel, le ministre de l’intérieur et Jean-François Carenco, ont confirmé leur venue sur le territoire pour quelques jours début juin. L’occasion d’y voir, enfin, un peu plus clair et de sortir de cette impasse ?

*L’info en plus : la durée d’une génération humaine correspond généralement au cycle de renouvellement d’une population adulte apte à se reproduire, à savoir environ 25 ans. Selon Hérodote trois générations valent cent ans.

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