
La sécurité doit rester une priorité même pour une entreprise Calédonienne
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Claude Siret, directeur de la société Calmousse se met en scène enchainé, pour s’insurger contre la demande de mise aux normes immédiates de son atelier de fabrication de matelas et met nommément en cause la province Sud.
Claude Siret, est aussi bien connu des Calédoniens pour ses « coups de gueule » ses accusations à l’emporte pièce mais aussi pour ses bougnas du coeur
La province Sud a souhaité apporter quelques précisions
La SARL CAMICAL exploite un atelier de fabrication de mousse polyuréthane sur la zone industrielle de Ducos. Pour les fabriquer l’entreprise stocke et utilise des substances chimiques toxiques en grande quantité. Or, l’atelier est entouré d’entreprises qui accueillent du public et des salariés.
En cas d’incendie, de nombreuses personnes pourraient ainsi être exposées à des dégagements de fumées toxiques et à de fortes températures. Actuellement, la société fabrique ses matelas sans l’autorisation ICPE requise par le code de l’environnement de la province Sud.Dans sa vidéo M. Siret oublie de préciser que la situation ne date pas d’hier et semble découvrir le dossier.
Le 21 octobre 2021 après une première inspection l’exploitant avait été informé qu’il devait compléter sa demande d’autorisation en proposant des mesures supplémentaires de maitrise des risques pour revenir à une situation acceptable. Il a répondu qu’il n’avait pas la capacité financière de les réaliser.
Une seconde inspection effectuée, le 20 janvier 2023 avait relevé plusieurs non-conformités, dont la plus importante est l’insuffisance des moyens d’extinction. Or, pour ce type d’activée, la mise en place de systèmes lourds est obligatoire car il est considéré que tout départ de feu doit être maîtrisé, pour éviter qu’il ne se propage aux substances toxiques.
La province Sud estime donc avoir largement laissé le temps à Mr Siret d’engager les mesures nécessaires. Aujourd’hui elle entend prévenir plutôt que guérir car compétente en matière de sécurité et d’environnement, elle engage surtout sa responsabilité en cas d’accident.
Au final, l’intéressé a été reçu vendredi et la province Sud va accompagner l’entreprise pour qu’elle se mettre en conformité avec ses obligations.