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La liberté d’expression en danger au Vanuatu

Les journalistes et les modérateurs des médias sociaux au Vanuatu pourraient encourir jusqu’à trois ans de prison en vertu d’un nouveau projet de loi qui criminalise largement les propos menaçants, les gestes et le partage « imprudent » de fausses déclarations.

Les amendements ont été adoptés par le parlement lundi et deviendront loi une fois publiés par le président.

Ces modifications apportées aux dispositions relatives à la diffamation et à la calomnie, signifient qu’un ni-vanuatu pourrait désormais être emprisonné pour « toute représentation mensongère ou trompeuse sur des plateformes publiques, notamment la télévision, la radio, les sites Internet et les réseaux sociaux et les blogs ».

Placer la diffamation sous le droit pénal plutôt que civil

Des changements qui visent à aborder la manière dont les gens parlent sur les plateformes sociales, mais dont les effets pourraient être très importants.

Cela soulève des inquiétudes particulières compte tenu de la popularité des groupes de médias sociaux au Vanuatu, comme le groupe Facebook Yumi Tok Tok Stret, qui compte 121 000 membres, soit plus d’un tiers de la population de Vanuatu.

Une mesure qui pourrait avoir « un effet dissuasif significatif » sur les journalistes et toutes les autres personnes qui expriment leurs opinions dans les émissions de radio ou sur Facebook car si la liberté d’expression est garantie par l’article 5 de la Constitution, elle est également déjà soumise à un certain nombre de limitations. Lire plus ➢. theguardian.com/world/2021

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