Les assises de l’économie maritime indopacifique

Rayonner bien au-delà de son lagon, c’est l’ambition affichée par le Cluster maritime de Nouvelle-Calédonie (CMNC) et le gouvernement local qui organisent les premières assises de l’économie maritime indopacifique du 25 au 27 octobre à Nouméa.

L’événement réunira des entreprises, des institutions et des experts australiens, néo-zélandais, de Polynésie française, mais également de la Réunion et de Mayotte, avec des représentants politiques ou administratifs, mais aussi du secteur privé, dans le but de créer des synergies et de renforcer les liens au sein de l’économie bleue régionale.

La Nouvelle-Calédonie occupe une place particulière dans la région 

« On a un savoir-faire, il faut le montrer, c’est aussi le but de ces assises. La ZEE dont on dispose, la place qu’on a au milieu du Pacifique, les infrastructures et la réglementation, donnent à la Calédonie les perspectives et les moyens d’être ce champion maritime au milieu du Pacifique. » Christopher Gygès

Une zone maritime étendue d’environ 1,5 million de km²

C’est la première fois dans tous les Outre-mer français, que tous les clusters maritimes seront réunis. 

Le programme abordera tous les domaines de l’économie bleue, en passant par les activités portuaires, la plaisance, les services maritimes pour les professionnels, la préservation des océans, ou encore la recherche et l’innovation dans l’objectif de mettre en lumière l’économie maritime dynamique et diversifiée de la Nouvelle-Calédonie.

Une opportunité unique de conclure des engagements à l’échelle régionale et indopacifique. Malgré sa zone maritime étendue d’environ 1,5 million de km², le territoire peine à développer une croissance bleue dans une économie dominée par l’industrie minière. « Nous avons un marché étroit, il faut qu’on aille chercher les ressources à l’extérieur », insiste Françoise Suvé, élue de la province Sud.

Une opération spéciale de sensibilisation est programmée à destination du jeune public« Les Calédoniens ne connaissaient pas leur mer, les jeunes n’ont pas de vision des débouchés que sont les métiers du maritime. » regrette Philippe Darrason.président du cluster maritime de la Nouvelle-Calédonie. Ce sera donc l’occasion d’y remédier…

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