
La réforme du financement du Ruamm fait des vagues
Alors que le texte de la réforme du financement du RUAMM doit être examiné en séance publique le mercredi 18 octobre, ses opposants dénoncent un texte inchangé, malgré de nombreuses propositions et une date avancée sans concertation
Des amendements à la pelle
36, c’est le nombre d’amendements déposés dimanche, par les groupes Rassemblement et les loyalistes, sur les textes relatifs au Ruamm de l’Eveil Océanien. Des amendements qui doivent être examinés lors d’une commission qui se tiendra le mardi 17 octobre à 16h00
Nous n’avons eu aucun autre choix que ce dépôt massif d’amendements sur les textes de l’Eveil Océanien puisque nos propres textes déposés depuis juillet sur le bureau du congrès n’ont jamais fait l’objet d’un examen.
Nous proposons une autre façon de rétablir l’équilibre de nos comptes sociaux. en faisant d’abord des économies avant même d’aller taxer les Calédoniens.
Au lieu d’augmenter encore les cotisations sociales et le coût du travail, nous proposons de dédier une partie de la taxe générale à la consommation (TGC) pour financer notre système de protection sociale.
Nous refusons qu’on nous impose un système qui fait fuir tout investisseur, tout employeur. Nous refusons de détruire la première ressource des Calédoniens : leurs emplois.
Déclaration de manifestation pour le 18 octobre
De son côté le collectif “Agissons Solidaires” qui regroupe les trois syndicats patronaux, les chambres consulaires et le syndicat des rouleurs du BTP demande aux élus d’annuler l’examen des textes de Milakulo Tukumuli, faute de quoi ils seront dans la rue.
“Après six séances plénières, de nombreuses propositions sont sur la table et malgré cet important travail, et alors même que les discussions se poursuivent, nous avons appris, sans prévenance, que les textes de loi initiaux portés par l’Éveil Océanien feraient l’objet d’un examen au Congrès mercredi 18 octobre, en l’absence de tout compromis préalable ; et ce alors même que la date butoir de fin des travaux de la Commission spéciale avait été fixée au 31 décembre“.
Un courrier a donc été adressé au Gouvernement pour demander l’annulation de l’examen mais le collectif indique qu’à ce jour, aucune réponse officielle ne leur a été transmise.
“Agissons Solidaires” appelle à une poursuite des discussions, mais dans le strict respect des accords, pour parvenir à présenter un “projet de réforme soutenable et équilibré”.
Le collectif annonce donc adresser une déclaration de manifestation pour ce mercredi 18 octobre, et demande expressément comme préalable impératif le retrait de l’examen des textes au calendrier du Congrès.