Alerte sur les « arnaques » des formats familiaux dans les supermarchés

Des aliments vendus au format « familial », mais « plus chers au kilo ou au litre » : l’association Foodwatch, qui promeut la transparence dans l’agro-industrie et la distribution, a dénoncé dans un communiqué mercredi certains produits vendus plus chers en format « maxi » ou en lots.

« Avec l’inflation galopante, de nombreux consommateurs souhaitant faire des économies se tournent vers ce qu’ils pensent être de bonnes affaires », explique Foodwatch. Or, le prix au kilo des grands formats est parfois plus cher, en réalité, que le même produit dans un conditionnement standard, selon l’association.

L’organisation non gouvernementale, alertée par des consommateurs a « vérifié dans les rayons des principales chaînes de la grande distribution » et relevé début avril une liste de 12 produits dont le prix en formats spéciaux était au kilo plus élevé que le format standard.

L’inventaire des produits cités va des gnocchis à poêler Lustucru, dont le prix au kilo peut gonfler de 7 % entre le paquet de 300 grammes et celui de 500 grammes, à la bûche de chèvre Président qui prend 5,5 % au format maxi.

Cette liste n’est pas exhaustive et le prix des denrées dépend de chaque magasin ainsi que du moment où il est mesuré, sachant qu’il est très volatil en période d’inflation. Mais Foodwatch estime que « chaque centime de plus payé au kilo ou au litre sur un format spécial est un centime de trop ».

La « shrinkflation »

En septembre 2022, l’organisation avait alerté sur une pratique marketing voisine, la « shrinkflation », qui consiste à masquer la hausse de prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable. Une pratique légale à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée, mais qui peut induire en erreur les consommateurs.

Previous post Peste porcine africaine, les éleveurs appelés à la vigilance
Next post La taxe pour la transition énergétique pourrait évoluer
Close