
Les cas de leptospirose en hausse
Au 31 mars 2022, 120 cas de leptospirose ont été confirmés biologiquement sur l’ensemble du territoire. 99 cas (83 %) ont été hospitalisés dont 38 hospitalisations en réanimation.
Le Centre Communal d’Action Sociale de Bourail informe la population que la leptospirose touche actuellement la commune. En effet, plusieurs cas ont été détectés ces dernières semaines.
La leptospirose est une maladie grave, parfois mortelle. C’est une maladie à déclaration obligatoire (MDO) en Nouvelle-Calédonie.
Cette maladie est due à des bactéries, les leptospires, répandues dans le monde entier, et dont il existe plusieurs variétés. On la contracte en général lors d’une activité en relation avec de l’eau douce souillée par l’urine ou avec des animaux contaminés. L’incubation, de durée variable, peut aller de deux à vingt et un jours.
Les symptômes les plus fréquents sont : fièvre élevée (en général supérieure à 39°C), douleurs musculaires, articulaires, abdominales et forts maux de tête. La maladie peut s’aggraver quelques jours après les premiers signes et s’étendre aux méninges, au foie, aux reins, aux poumons, etc.
Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques.
Au 31 mars 2022, 120 cas étaient déclarés répartis sur 27 communes. 41 cas signalés en Province sud et 79 en province nord.
99 personnes ont été hospitalisées dont 38 en réanimation.
Mesures de lutte
Il est nécessaire de limiter la pullulation des rongeurs. Pour cela, il est recommandé de conserver les aliments dans des boîtes fermées, d’éliminer les ordures ménagères aux alentours des habitations, de ramasser les fruits tombés des arbres, voire de dératiser.
En milieu professionnel, des équipements de protection individuels (gants, bottes, combinaisons ou vêtements de protection, lunettes anti-projections, etc.) doivent être portés.
Un vaccin existe, mais il n’est efficace que contre une seule variété de leptospirose. La vaccination peut se justifier lors de conditions d’exposition majeure et/ou permanente, essentiellement en milieu professionnel. Son indication est posée par un médecin après évaluation individuelle du risque.
