Les maraudes du collectif “Un sandwich pour autrui” compromises ?
Lancée en septembre 2018, le collectif “Un sandwich pour autrui” distribue depuis cette date,des repas aux personnes en situation de précarité au cours de maraudes et tous les mardis à Nouméa.
Préparer à manger pour les personnes en difficulté
18h30 au kiosque à musique sur la place des cocotiers les bénévoles de l’association arrivent. Ils s’activent pour installer les tables et le matériel. Certains viennent avec les glacières, d’autres avec le pain ou des plats préparés « Tout est financé par les bénévoles et ceux qui veulent donner. La Banque alimentaire nous aide beaucoup avec les produits frais », précise Marion Roussel, présidente de l’association.
Puis vient le temps de la confection des repas, de la dégustation et du partage…
Une minorité pourrait bousculer cette belle harmonie
Énième maraude et partage au kiosque, un échange riche entre bénéficiaires et bénévoles, un échange d’amour, d’aide et de partage sauf pour une minorité… Une minorité qui pourrait enrayer cette machine pourtant bien huilée et même entrainer une suspension temporaire
Pour une minorité de bénéficiaires, notre action est un dû, le respect a disparu et n’a d’ailleurs jamais été là, certains sont même dans des états de pochtronage avancé, ce qui génère une bien mauvaise ambiance.
Une minorité bruyante, qui cache l’immense majorité des femmes, enfants et hommes respectueux, émus par les offrandes.
Des comportements signalés à la police
Nous ne pouvons accepter de tels comportements. Si nous ne sommes pas là pour juger, nous sommes encore moins là pour approuver ces comportements par une inaction de notre part.
Une suspension possible
Par soucis de transparence, les membres de l’association envisagent une possible suspension des maraudes, “le temps que l’information passe dans le rang de tous nos bénéficiaires, pour mieux reprendre ensuite... Les minorités malveillantes causent de nombreux dégâts partout où elles se trouvent.
Être solidaires c’est aussi payer pour les dettes de l’autre. Cette possible suspension viendrait impacter tous les bénéficiaires, mais se serait un mal nécessaire pour que tout rentre dans l’ordre.
