
Risque requin, un plan d’urgence pour soutenir les entreprises
Depuis fin janvier, les attaques de requins ont conduit à la prise en urgence d’arrêtés municipaux portant interdiction “à la circulation maritime, à la baignade et aux activités subaquatiques et nautiques dans la bande littorale de Nouméa“. Vendredi, la Province sud a présenté un plan d’urgence en soutien aux entreprises touchées par ces interdictions.
Un plan salué et voté à l’unanimité par l’assemblée provinciale
70 entreprises concernées
Ce plan d’urgence pourra être sollicité par les entreprises à chacune des périodes d’interdictions pendant l’année 2023. Deux dispositifs complémentaires sont prévus
Une aide financière qui prend en charge une partie des charges fixes que l’entreprise a dû assumer durant la période d’interdictions
Un accompagnement qui vise à mettre à disposition un service personnalisé de conseil et d’expertise pour une durée de trois heures. Les entreprises pourront ainsi trouver des solutions pour diversifier ou réorienter leur activité dans l’attente de l’installation des équipements de protection par la commune de Nouméa.
Raviver l’image de la Calédonie comme destination touristique
Suite aux attaques de requin, de graves « conséquences négatives » sur l’image de la Nouvelle-Calédonie en tant que destination touristique ont été relevées.
Il apparait donc urgent « d’envisager d’autres pistes de réflexions et d’adapter ce plan d’urgence et nos dispositifs en fonction des arrêtés […] mais aussi de retravailler l’image du territoire comme destination touristique »
Les structures concernées
Les associations de loisirs nautiques employant des salariés et les entreprises impactées par les interdictions sont éligibles à ce plan d’urgence
A condition, qu’elles aient débuté leur activité au plus tard le 1er janvier 2023 ; que le maintien de l’effectif salarial permanent soit menacé ; que la pérennité de l’activité soit en péril du fait des restrictions.
Une distinction sera faite entre les entreprises totalement ou partiellement impactées par les interdictions.
Montant de l’aide octroyée
L’aide à la trésorerie prend en charge la totalité ou une partie des charges mensuelles d’exploitation de l’entreprise indispensables pour assurer sa sauvegarde. Cette aide ne peut excéder un million cinq cent mille (1 500 000) francs sur une période maximale de six mois.