Météo, la couverture radar sur le Nord bientôt rétablie

Alors que l’infrastructure météorologique de Tiébaghi à Koumac avait été détruite en février 2019 par le cyclone OMA, le service de la météorologie vient de renouveler ses aménagements afin de rétablir une couverture radar complète et de meilleure qualité.

Le projet de modernisation des équipements météorologiques prévoit notamment de rétablir la couverture radar sur le Nord de la Nouvelle-Calédonie et de renouveler les équipements vieillissants de Nouméa et Lifou.

Entre temps, depuis 2019, des solutions ont été développées telles que le recours à d’autres types de données : satellite, foudre et pluviométrie. Douze nouveaux pluviomètres en temps réel ont ainsi renforcé le réseau, dont sept installés en province Nord.

Lancement du projet

C’est l’entreprise américaine, Enterprise Electronics Corporation (EEC) qui a été sélectionnée par appel d’offre pour l’installation et la mise en service du réseau des trois radars météorologiques. La SLN a donné un avis favorable de principe à l’implantation du radar sur le site de Kopéto. Ce dernier paraît avoir le meilleur potentiel pour accueillir l’équipement, dont l’installation est prévue en 2024.

Les radars météo outils essentiels pour prévoir le temps

Les radars météo permettent d’assurer en temps réel un suivi des précipitations sur l’ensemble du territoire calédonien (localisation et quantités). Ils sont donc très utilisés en météorologie, que ce soit pour des prévisions à courte échéance, l’assistance au trafic aérien ou la caractérisation a posteriori des épisodes pluvieux et du climat.

Ce sont également des outils essentiels pour acquérir de la connaissance sur les évolutions du climat. Cette donnée est indispensable pour le gouvernement, non seulement pour connaître ces évolutions, mais également pour investir dans les moyens nécessaires à la prévention et à la gestion des risques naturels, et finalement définir les mesures d’adaptation qui conviennent le mieux.

Les nouveaux radars bénéficieront des progrès technologiques récents pour une meilleure qualité de couverture. Les antennes, plus grandes (4,20 mètres de diamètre contre 2,40 mètres pour l’ancienne génération), permettront des observations plus fines.

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