Un cagou né à Pâques au parc forestier

Le Parc provincial Zoologique et Forestier a accueilli à Pâques un poussin cagou. Couvé pendant plus d’une trentaine de jours par sa mère et son père à tour de rôle, l’œuf a éclos vendredi 15 avril et le poussin se porte à merveille d’après les soigneurs du parc.

Cette naissance est un véritable événement car le cagou, espèce endémique et emblématique de Nouvelle-Calédonie est en danger de disparition. Les femelles ne pondent qu’un seul œuf par an.

Marianne Bonzon la responsable du PPZF présente son nouveau pensionnaire :

« C’est un poussin qui fait entre 45 et 50 g. La première semaine est décisive parce qu’il n’est pas très dégourdi et dépend entièrement de ses parents pour se nourrir et être protégé.
Les parents ont déjà commencé à le déplacer. C’est ce que font les cagous pour éviter les prédateurs.
Même si, ici au parc, on gère les prédateurs, que ça soit les rats, les chats ou encore les chiens, bien qu’il n’y en ait pas.
De toute façon, aucun prédateur ne peut rentrer dans les parcs à cagous. »

17 cagous adultes vivent au Parc provincial Zoologique et Forestier dont quelques couples reproducteurs ajoute Marianne Bonzon : « Généralement, les cagous ne pondent qu’un seul œuf par an, mais ici au parc, bien protégés et disposant d’un espace assez grand, arboré, les couples peuvent avoir deux à trois œufs par an. »

On recense moins de 2 000 cagous en Nouvelle-Calédonie dont environ un millier se trouve au Parc provincial de la Rivière Bleu

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