
Pas de vaccination, pas d’ouverture des frontières
C’est en substance le message qu’ont voulu passer le président Thierry Santa et le porte-parole Christopher Gygès, lors d’un point sur l’avancée de la campagne de vaccination, ce mardi matin
Un sas sanitaire fragile, couteux et pas totalement sûr
Depuis 15 mois, le sas sanitaire permet de contrôler le risque d’introduction du virus du Covid-19 en Nouvelle-Calédonie, mais le risque 0 n’existe pas.
Malgré les mesures prises par le 16e gouvernement pour renforcer le sas sanitaire, la Nouvelle- Calédonie n’est pas à l’abri d’une brèche alors que le virus circule encore activement à travers le monde et que de nouveaux variants beaucoup plus contagieux émergent.
Fragile et coûteux, le sas sanitaire est par ailleurs un dispositif qui ne protège pas les Calédoniens d’une circulation du virus au sein de la population, une fois le virus entré en Nouvelle-Calédonie. Il a également un impact important sur la vie sociale et économique et un coût considérable pour la Nouvelle-Calédonie.
la vaccination est la meilleure des protections individuelle et collective
Pour prévenir les risques d’une circulation du virus en Nouvelle-Calédonie, éviter les formes graves et les hospitalisations et se prémunir contre le Covid-19, la vaccination est la meilleure des protections individuelle et collective
Depuis près de 6 mois, le gouvernement se mobilise pour déployer la vaccination partout en Nouvelle-Calédonie, en lien avec les provinces, les communes et les aires coutumières, de manière à donner la possibilité à tous les Calédoniens d’atteindre l’immunité collective.
Objectifs de couverture vaccinale et sortie de crise
Au 5 juillet 54 964 calédoniens sont totalement vaccinés, il faudrait que 180 000 personnes le soit pour atteindre l’immunité collective !
La levée totale du sas sanitaire sans risque pour la population est à portée de main. Les Calédoniens ont la possibilité d’atteindre cet objectif d’immunité collective et de préserver une vie tout à fait normale en Nouvelle-Calédonie sans restriction et sans risque sanitaire pour la population.
Au rythme d’approvisionnement d’environ 10 000 doses par semaine, l’immunité collective pourrait être atteinte d’ici la fin de l’année pour autant que les Calédoniens se vaccinent.
