
3 nouvelles chambres de sûreté au commissariat.
Le commissariat central dispose désormais de 17 places supplémentaires pour accueillir les personnes placées en dégrisement. Trois nouvelles cellules ont été ouvertes hier après des travaux d’agrandissement débutés il y a deux ans.
Chaque année, 6 000 ivresses publiques et manifestes sont constatées à Nouméa. C’est 13% du total national.
« C’est un projet qui est né il y a quatre ans, de la volonté de l’État et de la mairie de Nouméa.
Voilà une belle avancée sur le volet de la répression pour retirer de la circulation des individus dangereux pour eux-mêmes et pour autrui. Ce placement est un impératif au nom de la tranquillité publique, il doit être complété par une approche plus aboutie en matière de prévention et d’éducation. Et notamment par une prise en charge psychologique et addictologique de ces personnes » a expliqué le directeur de cabinet du Haut-commissaire Julien Paillhere.
Lutter contre l’abus d’alcool, une priorité
L’occasion pour Sonia Backes, la présidente de la province Sud de souligner l’importance de ce projet « l’idée est de limiter nécessairement l’action des personnes qui sont en état d’ivresse car nous savons que l’alcool est devenu une problématique majeure en Nouvelle-Calédonie. »
L’occasion pour la Présidente de rappeler aussi le triste record calédonien:
« ce sont 6 000 personnes qui sont interpellées en état d’ivresse par an en Nouvelle-Calédonie. Nous avons donc encore beaucoup de marge pour faire évoluer les choses. »
Les nouvelles cellules de sûreté (dites de dégrisement) offrent 5 places supplémentaires. Le chantier entièrement financé par l’État a coûté 20 millions de francs auxquels il faut rajouter 11 millions supplémentaires pour reloger le service informatique du commissariat initialement installé à cet emplacement.