
En Australie, on achève bien les chevaux !
Les autorités ont donné leur feu vert leur à une réduction drastique des chevaux sauvages, les “brumbies”, dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, quelques 15 000 d’entre eux, qui vivent dans le parc national de Kosciuszko, vont être abattus par hélicoptère.
Selon un recensement de 2022, 19 000 chevaux sauvages vivent dans le parc national du Kosciuszko. Les autorités de l’État de Nouvelle-Galles du Sud veulent réduire ce nombre à 3 000 d’ici mi-2027.
Si les agents du parc éliminent déjà des chevaux sauvages au sol avec des armes à feu ou des pièges, ou les transfèrent ailleurs, selon la ministre de l’Environnement de Nouvelle-Galles du Sud, ces mesures ne suffisent plus. “Des espèces indigènes sont en voie d’extinction et tout l’écosystème est menacé. Nous devons agir”.
Le nombre de ces chevaux sauvages, introduits il y a 170 ans, progresse actuellement de 15 à 18% par an. Ils menacent désormais l’écosystème en augmentant l’érosion des sols, tuent la végétation en la broutant ou la piétinant. Ils provoquent aussi l’effondrement de terriers, sont en concurrence avec d’autres animaux pour la nourriture et les abris et rendent aussi les points d’eau insalubres.
Le Conseil des espèces invasives, une ONG australienne, a salué la décision de l’État de Nouvelle-Galles du Sud.
La méthode d’abattage par hélicoptère avait déjà été brièvement employée en 2000. Plus de 600 chevaux sauvages avaient alors été tués en trois jours. Devant l’indignation de l’opinion publique. les autorités locales avaient ensuite fait marche arrière.