
Suicide et homicide à Ouega, l’affaire se précise
Après la découverte de deux morts dans un camionnette au centre de la commune de Ouega, vraisemblablement un homicide suivi d’un suicide, une enquête est actuellement diligentée par la brigade de recherches de Koné.
Rappel des faits
Le 23 mai, vers 19 h30, le conducteur d’un fourgon stationnait son véhicule sur le parking de l’ancien boulodrome, dans la commune de Ouegoua. L’homme, âgé de 59 ans descendait de sa camionette pour discuter avec certaines connaissances du village puis remontait dans son véhicule.
Peu de temps après, . une détonation provenant du fourgon était entendue En s’approchant du véhicule, un témoin apercevait l’homme, allongé sur un matelas disposé à l’intérieur du véhicule, avec un fusil placé entre les jambes.
Les secours étaient immédiatement avisés.
Sur les lieux, les gendarmes découvraient le corps de l’homme, atteint au niveau de la tête. Sous des couvertures disposées sur le matelas, les enquêteurs constataient la présence du corps d’une femme, âgée de 41 ans, allongée sur le ventre. La femme présentait une plaie au niveau de l’arrière de la tête. Elle était originaire de la tribu de Bonde à Ouegoua.
Le médecin intervenu sur place, constatait le décès des deux personnes, en relevant toutefois des rigidités cadavériques plus avancées sur le corps de la femme, ce qui laisse supposer une mort survenue bien antérieurement au décès de l’homme.
Le parquet ordonne l’autopsie des corps
Il ressort des premières investigations diligentées que la femme vivait en concubinage dans le grand Nouméa où elle exerçait une activité professionnelle. Depuis quelques mois, l’auteur présumé de l’homicide volontaire fréquentait le couple, en séjournant parfois à leur domicile, Il lui arrivait d’aller jouer au casino en compagnie de la concubine.
Des témoins faisaient état des intentions suicidaires de l’homme, qui avait évoqué récemment qu’il « allait faire un long voyage ».
A ce stade, et sous réserve des conclusions de l’autopsie comme des investigations sur l’environnement et la personnalité de la victime et de l’auteur présumé, les enquêteurs privilégient un passage à l’acte criminel dans un contexte d’impulsion suicidaire préexistante.