
Avenir institutionnel, ils vont tous à Paris mais…
Les discussions à Paris sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie se tiendront à Paris du 7 au 15 avril. Toutes les composantes de la vie politique y seront présentes.
Si les échanges s’annoncent riches et variées : mise en place d’un projet économique, culturel, social, climatique mais également réflexion sur les institutions, dégel du corps électoral et le nickel, le programme présenté par l’UC est un peu plus restrictif
Kanaky 2025 ?
Daniel Goa dans un communiqué confirme soutenir le FLNKS “dans sa volonté d’assister aux réunions bi latérales avec l’état français sur la décolonisation dès 2025″ mais…
« Pas de négociation, aucune prise de décision, pas de trilatérales non plus […].
Nous rentrons dans un processus de discussions et de négociations tel que l’a indiqué l’accord de Nouméa ayant pour but l’accession, sans conditions à notre souveraineté pleine et entière et non négociable » […]
L’ouverture de notre corps électoral citoyen aux 41 000 personnes arrivées après l’accord de Nouméa n’est pas une mesure d’un vivre ensemble apaisé. […] Partager un paix avec des personnes avec qui nous ne partageons pas d’histoire commune me parait insurmontable […] Si l’Etat français prenait la responsabilité de mettre fin à l’accord de Nouméa par la révision constitutionnelle et d’ouvrir ce corps électoral aux immigrants français, il endosserait toutes les responsabilités des conséquences d’un choix unilatéral qui pourrait fortement compromettre la stabilité et la paix dans notre pays… »

