Un prêt de 4,8 milliards de francs de l’Etat pour aider la SLN

L’Etat vient d’accorder à la SLN un prêt de 40 millions d’euros (4,8 milliards XPF) afin de lui permettre de faire face à ses échéances de trésorerie à court terme. Ce nouveau prêt va permettre, avec l’application du plan de progrès d’urgence, d’éloigner le risque de cessation des paiements.

Un plan de progrès d’urgence interne en cours

La mise en œuvre d’un plan de progrès d’urgence afin de réduire de manière drastique les coûts et de focaliser les efforts sur la production, est la première étape essentielle au sauvetage de l’entreprise. En revanche il ne permet pas à lui seul de résorber la situation critique de trésorerie de la SLN.

Ce prêt de 40 millions d’euros, qui devra être remboursé en 2024 comme les précédents, ne permet pas de répondre aux enjeux structurels de l’entreprise, et ne couvre pas non plus de nouvelles défaillances de production ou un retournement soudain du marché.

De son côté, le Groupe Eramet – actionnaire à hauteur de 56% de la SLN – continue de se tenir aux côtés de sa filiale et de ses employés. Dans ce cadre, l’autorisation de découvert existante a été élargie pour donner à la SLN la flexibilité nécessaire pour piloter au mieux les fluctuations de sa liquidité.

Trouver des réponses aux problèmes structurels

La SLN compte rapidement en parallèle, trouver des réponses aux deux problèmes structurels de l’entreprise pour assurer sa solvabilité, à savoir la compétitivité de l’usine de Doniambo notamment via l’accès à une énergie compétitive et stable, et l’accès au domaine minier dans des conditions normales.

Compte tenu de l’urgence pour l’ensemble des industriels du territoire, la SLN est mobilisée aux côtés de l’ensemble des parties prenantes impliquées pour contribuer à la définition d’une vision de long-terme sur l’avenir du nickel en Nouvelle-Calédonie.

Ce soutien financier d’urgence est complémentaire aux efforts exceptionnels définis par la SLN pour l’année 2023 et dont la réalisation a déjà commencé :

➣ Suspension des projets d’investissements, des contributions sociétales, des explorations, des études, des travaux de démantèlements ;

➣ Limitation des travaux de maintenance au strict nécessaire ;

➣ Efforts salariaux temporaires et maitrise des frais de personnels ;

➣ Accélération de mesures structurelles : redimensionnement des organisations, renégociation des contrats de sous-traitance, renégociation des délais de paiement et réduction des stocks…

Pour les Loyalistes

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