Loto et jeux de hasard, à quand notre tour ?

C’est la troisième fois en 2022 qu’un joueur réunionnais parvient à remporter un jackpot d’un jeu de la Française des jeux. Le 24 mai, un couple a remporté plus de 50 millions d’euros, trois jours plus tard 1 million d’euros était gagné par un autre chanceux.
Enfin, ce mercredi 6 juillet 2022, c’est une cagnotte de 16 millions d’euros qui vient d’être remportée.

Même punition à Tahiti où un jackpot de 220 millions d’euros a fait le bonheurs d’une jeune tahitienne en octobre 2021. Mais, sans aller jusque là on peut se souvenire d’un gain de 100 millions le 27 juin dernier, ou encore de 6 millions et quelques remportés le 27 mai et des gains de 1 million qui rajoute régulièrement du beurre dans les épinards des joueurs.

Et nous, à quand notre tour ?

Des discussions engagées qui n’ont pas abouti

En 2019, la Française des Jeux avait engagé des discussions avec les autorités calédoniennes en vue de commercialiser ses jeux et ses paris sur le territoire.

Si les jeux en général, sont une compétence de l’Etat, sur le territoire, l’autorisation de les organiser ou non dépend du gouvernement et d’une délibération du congrès.

Le 29 juillet 2019, les élus étaient donc convoqués en séance plénière pour se prononcer sur la réglementation des jeux d’argent et de hasard…

Au-delà de ce qui existe déjà : Casinos, bingos ou PMU, la question posée était celle de l’introduction en Nouvelle-Calédonie de la FDJ. Loteries et jeux de grattage seraient autorisés par une convention signée pour 25 ans avec la FDJ. 

Un deal pourtant intéressant

L’état prélèverait 0,3% des mises, et déduction faite des frais d’organisation et des gains, la Nouvelle-Calédonie bénéficierait d’une manne financière d’environ 1 milliard de francs par an, si l’on compare à ce qui existe en Polynésie française.
Une somme, il faut bien l’avouer pas négligeable en tant de crise !

Pour autant les élus avaient émis des réserves sérieuses, notamment sur la crainte liée aux addictions et au surendettement des familles.

Les palabres n’ont pas abouti !

En conclusion, le gouvernement devait réaliser une étude sur les risques d’addiction que peuvent représenter ces jeux et la communiquer à l’état.
Ce qui semble t-il, comme souvent, n’a jamais été fait…

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