Budget 2022, “le gouvernement rajoute de la crise à la crise”.

Dans un communiqué diffusé cet après midi Sonia Backès, Philippe Blaise et Gil Brial réagissent au budget qui sera présenté lundi au congrès. Un budget 2022 dont les mesures sont lourdes de conséquence sur la vie des Calédoniens et en particulier ceux déjà fragilisés par la crise économique actuelle.

Après l’annonce de la hausse conséquente des taxes (électricité, eau, essence…) et le train de réformes fiscales à venir dans les prochaines semaines, le projet de budget 2022 décidé par les membres indépendantistes, dans le plus grand mépris de la collégialité, prive non seulement des secteurs entiers de toutes ressources, mais touche aussi très fortement les provinces.

Le Prêt de l’état consacré exclusivement au budget du gouvernement

Le gouvernement a également décidé unilatéralement de consacrer à son budget propre, les 20,88 milliards de francs du prêt octroyé par l’État, initialement prévu pour le financement des dépenses liées notamment à la crise Covid. La province Sud a pourtant largement contribué à la gestion de la crise sanitaire.

2 milliards de moins pour la Province Sud

La collectivité se voit également amputée arbitrairement de plus de 2 milliards de francs. Cela aura inévitablement un impact sur les investissements que nous avions décidé d’engager pour maintenir une dynamique économique, mais aussi sur nos interventions et subventions qui devront être amoindries.

Il y a un an, la province a également proposé au gouvernement de travailler un plan d’optimisation et de mutualisation de certaines compétences dans l’objectif de réduire les dépenses publiques (aide médicale, enseignement privé). Une demande à ce jour restée sans réponse.

Un projet de budget 2022 exclusif et sélectif

Le projet de budget 2022 du gouvernement indépendantiste de la Nouvelle-Calédonie est exclusif et sélectif. Il n’offre aucune perspective, empêche l’investissement et asphyxie les acteurs économiques et les associations.
Il tue de facto toute velléité d’investir et de se projeter dans l’avenir.
Il prive, de façon délibérée, les collectivités de proximité que sont les provinces et les communes des moyens indispensables au développement économique et social du territoire.

Nul ne peut aujourd’hui nier la gravité de la situation économique et sociale en Nouvelle- Calédonie et les impacts de ces événements majeurs qui s’observent au sein de toutes les couches de notre société et qui n’épargnent aucun ménage.

Ces choix coûteront très cher aux Calédoniens et mettront à mal toutes les collectivités, alors que notre rôle premier est bien de garantir de la croissance et du pouvoir d’achat.
Avec ces choix qui vont aussi à l’encontre de la jeunesse, de l’éducation, de la culture, du monde associatif et du développement social, le gouvernement indépendantiste rajoute de la crise à la crise.

Sonia Backes, Philippe Blaise, Gil Brial

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