En Nouvelle-Calédonie, quand le nickel va mal, tout va mal

L’industrie minière en Nouvelle-Calédonie est actuellement confrontée à une série de défis critiques qui menacent non seulement l’emploi de milliers de travailleurs, mais également l’avenir économique du territoire.

Depuis la mise en sommeil de l’usine du Nord en février dernier, le sort de 1 300 employés ainsi que celui de 400 prestataires dépend étroitement du rachat potentiel de l’usine de Koniambo.

Parallèlement, les autorisations d’exploitation des 9 sites miniers de la Société Le Nickel (SLN) ont expiré la semaine dernière. Pour les renouveler, la province Nord demande “au nom du respect du code minier”, des garanties financières, de 4 ans au lieu d’un an. Une exigence à laquelle n’a pu répondre dans l’immédiat et qui a entraîné la fermeture des sites et l’arrêt des activités en fin de semaine.

La SLN, acteur majeur de l’économie calédonienne, 1er employeur du territoire, emploie 2 280 personnes directement et 2 000 sous-traitants. Ses contributions financières s’élèvent chaque année à 6 milliards de francs par an pour la CAFAT et à 3,5 milliards en impôts et de taxes diverses

Face à cette situation précaire, l’intersyndicale de la SLN appelle à un accord rapide afin de pérenniser l’industrie du nickel en Nouvelle-Calédonie et de sauvegarder les milliers d’emplois qu’elle génère. La nécessité d’une action urgente pour résoudre ces défis devient donc impérative pour assurer la stabilité économique et sociale de la région.

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