Cette histoire est suffisamment étonnante pour que nous la partagions.
Voici l’aventure et le texte plein d’humour d’un de nos lecteurs.
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C’est un peu fort de café.
Je me fais casser mon rétro, je gare ma voiture et je vais bosser.
A mon retour, voici la jolie prune trouvée sur mon pare-brise.
Encore un petit cadeau à la sortie du bureau que j’ai du mal à digérer.
Ce véhicule me sert pour le trajet boulot dodo.
Je le stationne en bas de mon modeste F2, et il porte les stigmates de la rue, des retours de boites et des allumés de la nuit.
Il n’est pas rare que je le retrouve avec des coups de poings, des marques de pieds, une antenne arrachée ou même un pare-brise cassé… A chaque fois je répare… Enfin j’essaye.
En bon citoyen, je paye même pour les autres, lorsque notre police est censée assurer la sécurité des biens d’autrui.
Là aujourd’hui je dit stop !
A 80.000 balles le rétro, une fois les monstrueuses taxes d’importation ajoutées, mon maigre salaire n’arrive plus à suivre pour me payer ce bout de plastique. De toute façon, il n’est pas en stock, le concessionnaire m’annonce 1 à 3 mois de délais minimum en période de fêtes.
Et pendant ce temps là ? J’attends le bus pendant des heures ? Je fais du stop ? J’en vole un ?
Allez Monsieur le policier zélé, faisons un deal :
Je paye mon amende et vous m’assurez que mon véhicule peut désormais stationner en toute sécurité dans les rues de notre ville…
Allez soyons fou, je paye même le double le jour ou aucune épave ne roulera plus sur les routes de Nouvelle-Calédonie.
Un lecteur dépité.