Pollution et tourisme ne font pas forcément bon ménage.
Selon une étude de la fédération France nature environnement (FNE), les paquebots de croisière sont un véritable fléau pour la qualité de l'air, y compris lorsqu'ils sont à quai.
« Même à l'arrêt, les navires de croisière ne s'arrêtent jamais.
Un paquebot à l'arrêt pollue autant qu'un million de voitures, en termes d'émission de particules fines et de dioxyde d’azote ».
Dans la mesure où nous accueillons 2 voir 3 ou 4 de ces navires par semaine et que parfois deux sont à quai simultanément : en centre ville et sur le port, on s'est senti forcément concerné par cette information. Il faut bien avouer qu'imaginer l'équivalent de : « 2 millions de voitures dans la capitale ouah ... ça peut faire tousser ! ».
Même à quai, les moteurs de ces navires continuent de tourner pour alimenter en électricité les cuisines, les restaurants, les salles de loisirs ou l'air conditionné…
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
L’occasion ou jamais de se demander si le jeu en vaut la chandelle et si les retombées économiques de ce « tourisme de masse » compensent cette monstrueuse dégradation de notre environnement ? Alors, rions un peu.
A qui profite le « crime » ?
A quelques snacks de la ville, curios qui peuvent enfin se débarasser de quelques manous invendus, de colliers en coquillages ou de quelques babioles « made in china » ?
A quelques acteurs du tourisme qui proposent des sorties sportives ludiques ou culturelles ?
Nous ne rentrerons pas dans le débat, trop souvent abordé et on laisse à chacun ses opinions ou ses idées sur le sujet.
En cause : la nature du carburant
Cette pollution s'expliquerait par la nature du carburant utilisé par les navires de croisière : "Le fioul lourd des navires est très polluant et possède une teneur en soufre plus de 3 500 fois supérieure à celle du diesel des voitures » et son impact sur le santé est majeur : maladies respiratoires, décès prématurés ou cancers des poumons engendrées à long terme...
Sans parler bien entendu de l'impact sur l'environnement, car rappelons le, les bateaux de croisières émettent aussi de nombreux déchets qui sont rejetés directement dans l'océan, comme les eaux usées par exemple... Mais ça on le savait déjà.
La bonne nouvelle c’est qu’il existe une solution
Très simple et qui va d'ailleurs être mise en place par les gestionnaires du port de la ville de Marseille qui ont prévu d'installer, d'ici la fin d'année, un dispositif d'alimentation électrique qui éviterait de faire tourner les moteurs.
Une chose est sûre nous qui travaillons juste en face, nous allons les regarder d’un autre oeil et surtout fermer nos fenêtres…