Depuis une dizaine de jours, une cinquantaine de salariés seulement travaillent encore sur le site de Goro.
Ils s’y rendent par le ferry, l’accès au site étant toujours bloqué, et assurent la maintenance sur certains équipements.
La situation s’enlise et coute cher à l’industriel qui voulait obliger les quelques 1300 salariés restant à se mettre en congé à compter d’aujourd’hui.
Les syndicats qui s’y opposent violemment ont obtenu un délai jusqu’à mercredi.
Après de multiples réunions discussions et entretiens, c’est samedi prochain que les autorités coutumières du sud, rassemblées au sein du conseil consultatif coutumier environnemental, devraient indiquer leur position sur le sujet, c’est à dire si elles sont favorables ou non à une reprise d’activité de l’usine du sud.