
Il faut sauver à tout prix le dugong calédonien
La province Sud a lancé en 2023 l’année du dugong et a décliné une feuille de route afin d’intensifier son action pour la protection de cette espèce qui est passée de “vulnérable” à “en danger d’extinction” depuis l’année dernière.
Il ne resterait aujourd’hui que 700 individus, alors qu’ils étaient plus de 1000 il y a de 10 ans. Un seuil critique puisque les dugongs se reproduisent tardivement et que les femelles ne donnent naissance à un petit que tous les 3 à 7 ans !
Les actions mises en place la collectivité visent non seulement à améliorer les connaissances, à lutter contre le braconnage, à sensibiliser le public mais également à consolider le réseau d’échouage déjà en place.
Sauver les animaux lorsque c’est possible
Malgré une communication déployée depuis des années sur cette espèce emblématique et son classement en espèce protégée depuis 2008, les usagers du lagon n’ont généralement pas le réflexe d’alerter les autorités, ou ne savent pas qui prévenir lorsqu’ils observent des spécimens en détresse ou morts.
En cause peut-être, la multiplicité des acteurs concernés et leur variation selon les zones du territoire mais peut-être aussi l’absence d’un réseau d’échouage des mammifères marins structuré localement.
Des informations utiles dans tous les cas
Chaque dugong comptant désormais pour la survie de l’espèce, tous les éléments qui peuvent être fournis par les usagers du lagon sont extrêmement précieux, qu’il s’agisse de spécimens en détresse, échoués ou morts.
Ces informations permettent notamment aux gestionnaires des ressources naturelles vivantes d’optimiser les actions visant à leur protection localement, de sauver ces animaux lorsque cela est réalisable, et de collecter des données scientifiques des causes de mortalité et de suivi de l’état de la population lorsque malheureusement leur sauvetage n’est plus possible.
Sur la base de ces constats et besoins et en partenariat avec le COSS NC (Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer) des formations destinés aux associations, aux services opérationnels et aux vétérinaires se sont déroulés au mois de septembre pour permettre de consolider le réseau et ainsi contribuer à répondre plus rapidement aux échouages de spécimens d’espèces protégées en détresse.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹
𝟭𝟲 : 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗼 𝗱𝘂 𝗖𝗢𝗦𝗦 𝗡𝗖, 𝗮̀ 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗼𝘀𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗰𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱’𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝗹 𝗲𝗻 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗼𝘂 𝗲́𝗰𝗵𝗼𝘂𝗲́.