
Les entreprises ultramarines au plus mal
“Le nombre de défaillances cumulé sur un an dans l’Outre-mer augmente de 27,7 % à la fin juin 2023 par rapport à fin juin 2022. À l’exception de la Polynésie française, les défaillances progressent dans toutes les géographies” relate la dernière lettre de l’IEOM
Globalement, elles augmentent de façon très significative dans l’enseignement, la santé, l’action sociale et les services aux ménages (+49,0 %), les transports et l’entreposage (+41,7 %) et le conseil et services aux entreprises (+39,8 %).
Sur l’ensemble des outre mers
La construction est le secteur le plus vulnérable. Par rapport à la situation pré-Covid, ce sont les secteurs des services aux entreprises et des services aux ménages (enseignement, santé, action sociale et autres services à la personne, comme la coiffure ou les auto-écoles) qui sont les plus touchés.
Avec 570 défaillances enregistrées entre avril et juin 2023, le 2e trimestre se caractérise par une nette dégradation dans les Outre-mer. Cette accélération est particulièrement brutale en Martinique (+79,4 %), à La Réunion (+64,2 %) et en Nouvelle-Calédonie (+52,8 %).

Les défaillances s’étaient établies en net recul lors de la crise sanitaire, à la suite de la modification temporaire des dates de caractérisation et de déclaration de l’état de cessation de paiements dans les Antilles-Guyane et le bassin océan indien et des mesures de soutien en trésorerie permettant d’éviter l’état de cessation des paiements.
Les Outre- mer retrouvent au 2e trimestre le niveau des années antérieures à la pandémie
