La mise en place du passeport sécurité dans le BTP fait débat !
Le Passeport sécurité*, qui permet par la formation, d’apporter une amélioration de la santé/sécurité au travail dans le respect de soi-même et des autres, exigé depuis 2018 dans les entreprises minières (KNS, SLN et Prony ressources) devrait être étendu aux entreprises du bâtiment à la demande de l’AMD
Par communiqué, la FCBTP exprime son désaccord
La fédération se positionne contre l’exigence de fournir une attestation payante de « passeport sécurité » pour chaque salarié intervenant sur un chantier. Cette initiative, mise en place sans consultation préalable des acteurs du BTP, ne correspond ni aux attentes, ni aux besoins des entreprises du secteur qui interviennent sur les chantiers.
Le secteur du BTP, consacre déjà, depuis de nombreuses années, des ressources significatives pour renforcer la sécurité sur les chantiers. L’évolution positive constante des indicateurs de sécurité témoigne de l’efficacité des stratégies et des actions déployées par les entreprises dans ce domaine.
Un engagement qui ne cesse de s’accroître, et qui se traduit par une mise à jour régulière des programmes de formation en sécurité.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics estime donc que l’obligation de fournir un passeport sécurité est inadéquate pour les raisons suivantes…
▶️ La suite du communiqué à lire
* Le”Passeport Sécurité” vise à poser les bases d’une culture sécurité commune et développer les réflexes de chacun pour prévenir les risques et s’en protéger, tout en favorisant la performance économique et la conformité des entreprises aux exigences règlementaires en vigueur.
Si ce passeport s’adressait de manière obligatoire, à toute personne souhaitant travailler sur un des trois sites métallurgiques ou sur un site/chantier, il était jusqu’à présent seulement suggéré aux personnes ou employeurs souhaitant apporter un cadre sécuritaire vis-à-vis de ses employés afin que ces derniers puissent avoir une meilleure connaissance et une meilleure approche de la sécurité au travail.
