
SLN, la province Sud condamne les violences et les dégradations
La province Sud condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence et les dégradations commis sur le site de la SLN a Doniambo hier.
L’institution dénonce également la posture de ceux qui portent dans le Sud un conflit dont les origines, les responsabilités et une grande partie des solutions sont dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie.
L’exécutif et les élus provinciaux apportent tout leur soutien à la direction et aux personnels de la SLN, principal outil industriel de la Nouvelle-Calédonie, et en appellent à la responsabilité de chacun pour trouver une sortie paisible à cette situation.
Ils remercient les forces de l’ordre dont l’action a permis de rapidement sécuriser le site et souhaitent un prompt rétablissement aux personnes blessées et choquées par ces évènements.
De son côté, le député Metzdorf s’interroge
Alors qu’un rapport alarmant de l’Inspection générale des finances a frappé notre conscience, actant la faillite imminente de notre industrie du nickel. Cette annonce, choquante et troublante en soi, a été suivie par un acte tout aussi déconcertant.
Aujourd’hui, avec une inconscience totale et un mépris profond pour les enjeux économiques et sociaux, des manifestants liés à la SONAREP ont saccagé l’usine de Doniambo. Un acte qui, loin de rassurer les investisseurs potentiels, soulève des questions profondes et urgentes sur la direction que prend notre industrie.
Je tiens à exprimer ma consternation et mon indignation face à ces développements. Comment peut-on espérer convaincre les grands groupes d’investir dans notre secteur et de sauver les emplois essentiels quand ils sont témoins de telles actions destructrices ? C’est l’avenir du Nickel, de nombreux salariés et de leurs familles qui est en jeu.
La stabilité de notre économie et notre réputation sur la scène internationale sont menacées. Il est inadmissible que des décisions aussi graves et irréfléchies soient prises sans considération pour ceux qu’elles affectent le plus.
Je tiens à exprimer tout mon soutien aux salariés de Doniambo, qui sont les victimes inacceptables de cette situation. Je les assure que je continuerai à lutter pour la défense de leur emploi et de notre industrie, un pilier essentiel de notre économie. Et je tiens également à apporter mon soutien aux habitants de Poum, qui méritent mieux que l’image désastreuse que renvoient ces fauteurs de troubles.