
Football, l’équipe Horizon Patho de Maré, mauvaise perdante ?
Menaces, intimidations de l’arbitre par les joueurs et les dirigeants, et même certains supporters, le foot-ball calédonien s’inspirerait-il des scandales qui font régulièrement la une de la presse nationale et internationale ?
Dimanche, pour la première journée de qualifications, trois matchs étaient programmés l’un d’entre eux s’est déroulé à Maré : Horizon Patho rencontrait Hienghène Sport et perdait 1 à 3.
Sur sa page Facebook l’arbitre de la rencontre, Alan Chenot dénonce des faits violents, apparemment pas si rares, qui mettent l’esprit du sport en danger. “Ce qui s’est passé hier doit être connu par tous ! C’est une honte pour le football Calédonien et j’espère que les instances sportives feront le nécessaire pour éviter des drames“
Honte sur Horizon Patho. Honte à ses joueurs et ses dirigeants. Honte à ce supporter. Dès la première mi-temps, je reçois des tentatives d’intimidation sans précédent de la part des joueurs de Maré et ses dirigeants. “On va t’attendre à l’aérodrome, tu ne vas pas repartir ce soir”. Cette phrase je l’ai entendu pendant tout le match et jusqu’à que je sorte du stade. […]
Un supporter d’Horizon, d’une cinquantaine d’année qui nous attendait devant notre vestiaire, à essayer de m’attraper et me frapper. Mon petit frère, jeune arbitre de 18 ans, a essayé de le retenir et cet individu l’a alors empoigné le bras et tenter de lui assener un coup de poing qui par chance a été esquivé. Nous avons du sauter la barrière et nous réfugier au centre du terrain car nous étions en danger sans sécurité ni assistance.
Horizon de son côté évoque un problème d’arbitrage
Sur son compte Facebook, le Club a adressé ses excuses aux arbitres. Mais avec 6 cartons jaunes, 4 rouges et des penaltys non sifflés, le président du club Michel Washetine met en cause la qualité de l’arbitrage. “On déplore, on s’excuse auprès de tout le monde. Tout ça a été causé par les décisions qui nous paraissent injustes. Si l’arbitre avait été neutre, je ne pense pas qu’on en serait arrivés là.”