Suite à l’attaque mortelle de requin, les enquêtes se poursuivent

Dans le cadre des opérations de prélèvement des requins, il a été procédé le 21 février à la capture d’un requin-bouledogue de 2,90 mètres.

A l’issue de la nécropsie, il a été découvert dans l’abdomen deux mains complètes, droite et gauche ainsi qu’un morceau de maillot de bain semblant correspondre au corps de la victime de l’attaque.

Des investigations médico-légales auront lieu dans la journée de demain.

Par ailleurs, l’hypothèse émise par les experts en squales d’une agression imputable à un requin-tigre au vu de la forme de la  plaie majeure à la cuisse, n’est ni infirmée, ni confirmée à ce stade.

Deux autres requins-tigre capturés ce jour ont été nécropsiés, sans résultat.

Une enquête ouverte pour diffusion d’images choquantes

Par ailleurs, le parquet a été avisé de la diffusion de plusieurs clichés photographiques représentant la victime lors de sa prise en charge par les secours, ainsi que lors de la nécropsie pratiquée sur le requin bouledogue.
Ces images sont particulièrement choquantes et leur diffusion totalement intolérable au regard du respect dû aux proches de la victime comme des nécessités de préserver le secret de l’enquête en recherches des cause de la mort.

Une enquête ouverte des chefs de violation du secret professionnel et d’atteinte à l’intimité de la vie privée .

De multiples investigations sont menées par l’unité cybercriminalité saisie aux fins d’identifier les auteurs de la diffusion de ces images ainsi que les receleurs .

Pour rappel, les délits de violation du secret professionnel et d’atteinte à l’intimité de la vie privée sont punis de la peine de 12 mois d’emprisonnement ainsi que d’une lourde amende : 45000€ (un peu plus de 5,3 millions CFP) pour le 1er et de 15 000 € (environ 1,8 millions CFP) pour le second

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