Semaine de l’écomobilité, l’association droit au vélo se mobilise

Les modes de déplacement plus durables sont à l’honneur toute cette semaine. L’association droit au vélo saisit l’occasion de montrer que le déplacement pendulaire à vélo constitue une alternative possible à la voiture individuelle dans l’agglomération Nouméenne tout en rappelant que d’importants efforts restent nécessaires pour sécuriser ce moyen de déplacement et le rendre attractif.

La journée mondiale sans voiture

Le point d’orgue de cette semaine de l’écomobilité est la journée sans voitures, jeudi 22 septembre sur la place des cocotiers

Un cyclobus encadré par les bénévoles de l’association reliera Dumbéa (Koutio) à Nouméa (place des cocotiers) afin de permettre aux habitants du grand Nouméa de garer leur voiture à Koutio pour se rendre à Nouméa à vélo, en empruntant une partie de la voie du Néobus provisoirement autorisée pour l’occasion par le SMTU.

Un retour vers Koutio est programmé en fin de journée avec un accueil musical par l’orchestre 442 Hz du conservatoire, puis la projection du film documentaire “Together we cycle” au cinéma MK2, suivie d’un débat.

Sur la Place des cocotiers, de nombreuses activités autour du vélo seront proposées. Des balades, avec visite du patrimoine historique, ou visite botanique avec Bernard Suprin, des essais de vélos, des ateliers d’auto-réparation…

Une dérogation pour des pistes cyclables temporaire refusée

L’association déplore que la demande de pistes cyclables temporaires autour du Centre-Ville et sur Nouville, déposée à la Mairie de Nouméa n’ait pas abouti.
Pour cette “journée mondiale sans voitures”, les cyclistes de l’agglomération devront donc se contenter de continuer à rouler dans les conditions actuelles de fort trafic motorisé, qui sont loin d’être satisfaisantes, notamment du point de vue de la sécurité des usagers les plus fragiles, conditions qui freinent considérablement l’essor du vélo dans le Grand Nouméa.

Les collectivités interpellées

A l’heure où le prix du litre d’essence frôle les 200 francs, l’Association rappelle que le vélo est une solution peu coûteuse pour se déplacer en plus d’être propre et d’utilité publique.
Dans une agglomération où moins d’1% des déplacements s’effectuent à vélo, le retard à rattraper par les communes du grand Nouméa est considérable au regard des ambitions nationales (9% de déplacements effectués à vélo d’ici 2024).

L’association souhaite interpeller une nouvelle fois les collectivités en charge des infrastructures de transport (Communes, Province et Territoire) ainsi que le SMTU sur la nécessité de dépasser la logique du “tout voiture” en menant dès à présent une politique d’aménagement rendant l’espace urbain accueillant et sécurisé, non seulement pour les personnes qui se déplacent à vélo mais également pour l’ensemble de ses habitants.

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