L’UC dresse le bilan de son comité directeur

Dans un communiqué diffusé mardi soir, Daniel Goa confirme que le récent comité directeur de l’UC à Téné a permis au parti indépendantiste de “réaffirmer les fondamentaux du mouvement”.

Le président de l’UC y réaffirme la volonté de “tout mettre en oeuvre pour annuler la consultation “bidon” du 12 décembre 2021″ et de faire accéder la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté tel que prévu dans l’accord de Nouméa

Le droit inné et actif à l’autodétermination ; le processus de décolonisation ; le gel du corps électoral ; la citoyenneté devant devenir nationalité ; l’irréversibilité des transferts ; les transferts résiduels ainsi que les transferts de compétences régaliennes

En bref Il confirme également la saisie de la cour internationale de justice pour invalider le dernier référendum et la non participation du parti aux élections présidentielles d’avril 2022.
L’UC pourrait en revanche se présenter aux législatives et aux sénatoriales pour défendre ses positions.

De son côté le Palika-FLNKS demande un nouveau référendum

“On n’a pas validé le référendum (du 12 décembre 2021) qui n’a pas de fondement dans le cadre d’un processus de décolonisation puisque le peuple kanak, peuple colonisé, n’a pas participé”, a déclaré à l’AFP Charles Washetine, porte-parole du Palika.

“Nous souhaitons désormais faire aboutir le processus de l’accord de Nouméa (1998) au cours de cette mandature avec l’organisation d’ici 2024 d’un autre référendum d’autodétermination”, a également déclaré M. Washetine, appelant à l’ouverture de négociations avec l’Etat “dès le mois prochain”.

Le Palika entend placer le scrutin sous la supervision des Nations unies et le soumettre à la même restriction du corps électoral, que celle appliquée aux trois référendums précédents en 2018, 2020 et 2021.

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