
Deux cas du variant omicron probablement détectés
À la suite de la détection de deux cas probables de variant Omicron en Nouvelle-Calédonie, la population est appelée à redoubler de vigilance en respectant strictement les gestes barrière, la distanciation sociale et le port du masque.
Deux personnes ont été détectées positives au Covid-19 peu de temps après leur arrivée en Nouvelle-Calédonie ; l’une par un vol en provenance de Sydney, l’autre par un vol en provenance de métropole via Tokyo.
Les personnes contact, une soixantaine d’après l’enquête toujours en cours, ont été immédiatement identifiées, isolées à leur domicile et testées.
Les deux malades (tous deux vaccinés) ne présentent pas de symptômes inquiétants.
Le résultat des tests effectués hier, mardi 21 décembre, laisse penser qu’il s’agit très probablement du variant Omicron, sous réserve de confirmation par un laboratoire métropolitain, dans les jours qui viennent.
Le contrôle sanitaire aux frontières est renforcé.
En complément du protocole d’entrée en Nouvelle-Calédonie, des tests supplémentaires sont effectués sur tous les voyageurs.
➤ À leur arrivée, les voyageurs provenant d’un pays à risque ou symptomatiques doivent faire un test RT-PCR sous 24 h, puis au terme de leur isolement de sept jours.
➤ Les voyageurs provenant d’un pays qui n’est pas considéré comme à risque doivent faire un test antigénique à 48 h, puis au terme de leur isolement de sept jours.
➤ Tous doivent respecter scrupuleusement leur isolement à domicile, conformément à l’engagement sur l’honneur qu’ils ont pris en remplissant le formulaire de recensement du gouvernement.
Le masque et les gestes barrière restent les premiers remparts pour limiter la propagation du virus : port du masque, lavage fréquent des mains, respect de la distanciation, aération des pièces, salutations sans contacts garder les réflexes sanitaires essentiels
Encourager la vaccination
Les données scientifiques permettent d’affirmer à ce stade que la dose de rappel est indispensable pour éviter les formes graves de la maladie.
À compter du 15 janvier 2022, toutes les personnes âgées de 18 ans et plus devront avoir reçu une dose de rappel au maximum sept mois après leur dernière injection ou infection au Covid pour bénéficier d’un pass sanitaire valide.
Protéger les personnes vulnérables
7 800 personnes vulnérables et à risque, notamment en raison de leurs comorbidités, ont été identifiées par la DASS comme non vaccinées. Elles sont très fermement invitées à recevoir la première injection dans les plus brefs délais, avant que ce variant ne les atteigne.
Il faut rappeler que les six malades du Covid actuellement en service de réanimation ne sont pas vaccinés, tout comme plus de 90 % des 280 personnes décédées du Covid depuis le 9 septembre.
Multiplier les tests
La gratuité des tests RT-PCR et antigéniques prévue jusqu’au 31 décembre est prolongée au moins jusqu’au 31 janvier 2022.
Une situation sous surveillance
Les trois indicateurs de la crise restent sous étroite surveillance: taux d’incidence, taux d’occupation du service de réanimation et couverture vaccinale.
Le gouvernement et la direction des opérations étudieront l’opportunité de réviser les mesures en vigueur depuis lundi (jauges et protocoles, restrictions de déplacements nocturnes…) en fonction de l’évolution de la situation.
Cette évolution dépend de l’engagement et de la responsabilité de chacun.
En métropole, le nombre de cas d’Omicron recensés par Santé publique France est passé de 310 au 16 décembre à 748 cas confirmés au 20 décembre.
Il se répand également dans la région : au 20 décembre, 465 cas en Australie, 82 cas au Japon, 22 cas en Nouvelle-Zélande, 20 cas en Polynésie française et 2 à Fidji.