Boire un petit coup c’est agréable !

L’Australie est le pays où les habitants ont été le plus ivres en 2021. Suivent ensuite le Danemark et la Finlande dans le classement du Global Drug Survey.

Environ 27,7 fois par an soit un peu plus de 2 fois par mois

Cette année, la palme du pays où les habitants ont été le plus ivres revient à l’Australie. Selon le rapport 2021 du Global Drug Survey, la fréquence moyenne à laquelle les Australiens ont déclaré être ivres “au point que leurs facultés physiques et mentales étaient altérées, jusqu’à perdre l’équilibre, que leur parole a été affectée et qu’ils étaient incapables de se concentrer clairement sur des choses” s’établit à 27,7 fois par an. Soit un peu plus de deux fois par mois.

Ailleurs, la moyenne dans le monde est de 14,6 fois par an. Le Danemark et la Finlande sont les deux pays qui suivent de près l’Australie. Leurs habitants ont déclaré se saouler en moyenne 23,8 fois par an en moyenne. Au bas du classement figurent le Mexique, la Nouvelle-Zélande et la Roumanie.

Les buveurs excessifs expriment peu de remords

Si le pays possède la plus importante population de buveurs excessifs au monde, il se classe au neuvième rang quant aux remords exprimés.
À la question « regrettez-vous » ou « avez vous souhaité boire moins ou pas du tout », les Irlandais, les Polonais, et les Néo-Zélandais sont ceux à avoir le plus répondu oui. Au Danemark en revanche, les habitants n’ont pas vraiment de remords sur le sujet.

De manière générale, le regret le plus fréquemment exprimé est celui d’avoir bu trop vite, une réponse qui est venue près de la moitié du temps.

La faute au covid

Environ 6% des sondés ont confié avoir bu cette année à cause de l’anxiété générée par la crise sanitaire ; 4% disent avoir été en état d’ébriété parce qu’ils n’avaient pas bu depuis un certain temps et enfin 2% ont succombé à l’ivresse lors d’une fête en ligne.

Une année différente

Les auteurs du rapport expliquent que cette année a été « inhabituelle » et qu’ils souhaitaient se « concentrer sur la façon dont le covid a changé les comportements en matière de consommation de drogue, en particulier pour ce qui concerne l’alcool, le cannabis et la cocaïne».

Attention toutefois, cette étude n’est pas représentative de l’ensemble de la population mondiale, les échantillons provenant de personnes ayant des habitudes de consommation « significativement plus élevées » que la moyenne, est-il noté dans le rapport.

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