
L’économie calédonienne fait encore preuve de résilience
Le climat des affaires se redresse mais les perspectives sont peu favorables
Le 2e trimestre 2021 est marqué par une accalmie dans l’enchaînement de crises à la fois économiques, politiques et institutionnelles des trimestres précédents.
En effet, la reprise de l’activité suite au confinement strict de la population, la réouverture de l’usine du Sud et la mise en place du 17egouvernement sont autant de facteurs qui contribuent à l’amélioration de l’Indicateur du Climat des Affaires (ICA), qui résume l’opinion des chefs d’entreprises interrogés sur la conjoncture.
L’ICA remonte ainsi de 4,4 points au 2e trimestre, pour s’établir à 98,9, un plus haut depuis 2012. Cette embellie, expliquée par une nette amélioration de la « composante passée » (opinion des chefs d’entreprise sur le trimestre écoulé) est toutefois à remettre dans son contexte de sortie de crises, et ne doit pas masquer les difficultés à la fois structurelles et conjoncturelles auxquelles doit faire face l’économie calédonienne.

Une hausse de l’activité
Ainsi 35 % des entrepreneurs interrogés constatent une hausse de leur activité permise notamment par un rebond de la consommation des ménages, une reprise du tourisme local au lendemain d’un confinement strict au mois de mars 2021, et une hausse de la production minière et métallurgique.
Une amélioration fragile
L’absence de perspectives d’une réouverture des frontières, l’incertitude institutionnelle liée au 3e référendum, et les craintes liées aux hausses des prix des matières premières et du fret sont autant de facteurs qui affectent la confiance des acteurs économiques.
À cela est venu s’ajouter le 6 septembre la découverte de plusieurs cas autochtones de COVID-19 (dont le variant Delta), conduisant les autorités à décider d’un confinement strict de la population… Lire la suite…
