
Couvre-feu et confinement le point de situation sur les contrôles
“La limitation des libertés de circulation est une mesure temporaire justifiée par l’impératif de limiter les déplacements au strict nécessaire et de limiter les interactions sociales et les regroupements qui sont les facteurs principaux de contamination.” Julien Pailhère, directeur de cabinet du haut-commissaire de la République
Des contrôles et des verbalisations
Depuis le 7 septembre, 40 000 contrôles ont été effectués qui ont donné lieu à 1640 verbalisations.
Ils sont conduits par les forces de sécurité intérieure : police nationale, gendarmerie nationale, avec l’appui des polices municipales.
40 000 contrôles
Ils portent sur les flux de population, les attestations, le motif conformes aux déplacements, le port du masque, mais s’effectuent également dans les commerces concernant l’aménagement, l’accueil du public ou les autorisations d’ouverture. Une quarantaine de contrôles effectués en mer ont également donné lieu à verbalisation
1640 verbalisations qui représentent 4 % du volume de contrôles : un contrôle sur vingt-cinq donne lieu à verbalisation.
80 % des infractions sont commises sur le grand Nouméa :
➢ 72 % pour défaut d’attestation ou un motif non conforme de déplacement ;
➢ 22 % pour non port du masque ;
➢ et 3 % pour non-respect du couvre-feu.
Néanmoins, par rapport à la même période l’an dernier, les procès-verbaux sont en hausse : 1000 en 2020 pour 1600 en 2021, soit une hausse de 60 %. Une augmentation liée à des mesures plus strictes, qui donnent donc lieu à plus de verbalisations. Les contrôles vont continuer, au rythme d’environ 5 000 par jour.
Rappel du barème des amendes
➢ 15 000 francs pour une première infraction ;
➢ 179 000 francs pour la seconde infraction dans les 15 jours suivants la première ;
➢ 447 000 francs pour une réitération dans une période d’un mois.
Violences intrafamiliales
Les forces de sécurité intérieure constatent le maintien des violences au sein des familles. Les victimes ne doivent pas hésiter à contacter le 17 pour se signaler, et à s’orienter vers le site du haut-commissariat qui met à disposition des numéros dédiés à l’écoute des victimes et des personnes en situation de détresse.
