
Les conférences de presse se suivent et se ressemblent…
On ne connaitra jamais le patient 0, « aucune enquête ne sera menée cela ne servirait à rien et demanderait trop de ressources ».
Nous n’aurons pas, non plus, de cartes des différents « clusters » car “cela pourrait créer des problèmes et mettre dans l’embarras les personnes qui habitent ou travaillent dans les zones concernées.”
En revanche, on a le droit à une succession d’annonces, de conseils, de rendez vous, d’horaires, de lieux… qui nous donnent le tournis et que personne ne peut retenir. Il serait peut-être, plus judicieux de les faire défiler sur des bandeaux en bas de nos écrans.
Il faut se rendre à l’évidence, c’est fouillis. Les interlocuteurs, peu habitués à la prise de parole en public ont du mal à structurer et à poser leurs idées.
On a envie de leur dire “Allez courage, jetez tout sur la table. On va trier”.
Mais surtout et s’il vous plait, enlevez les mains de vos poches !
Selon les spécialistes du comportement, une telle attitude indique une position passive et fait penser que la personne “n’a aucune volonté de participer à l’échange et/ou préfère garder ses pensées cachées au fond de ses poches, histoire de ne pas se livrer.”
Les actions se poursuivent, on en est sûrs, mais lesquelles ?
On réfléchit, on envisage, on étudie, on analyse on regroupe les informations, nous répète t-on sans relâche…
Même une question simple n’obtient pas de réponse !
Quel est aujourd’hui le pourcentage de personnes vaccinées ? « On ne sait pas encore, on doit regrouper les infos… papier, on vous répondra plus tard… “
Donc, si l’on comprend bien, il n’y a pas vraiment d’urgence ?
On peut donc dormir tranquille et attendre demain. Ah ben non en fait, demain c’est dimanche donc il nous faudra attendre jusqu’à lundi.